Ottawa [Solo]

Parcourant les herbes minces, la louve marchait en quête de nourriture, la truffe au vent.

La jeunette, ayant tous sens en alerte, avait faim. Depuis quelque temps, elle n'avait trouvée aucun signe de vie. Un cerf, un renard, une belette, un lapin, une musaraigne.. Rien..

Pourtant, il devait bien y avoir encore de la nourriture ici. 

Ottawa pouvait sentir la présence de loup qui avait dévalé les vallées.

Qui dit loup, dit nourriture dans les parages.

Ottawa se mit donc à chercher ce gibier si précieux pour sa survie. Seule, il était dangereux et même mortel d'être affaiblie.

La jeune louve s'arrêta net.

Elle ne devait pas rater.

Sa proie avait enfin été démasquée.

Ventre au sol pour un effet de surprise, la louve clair s'approcha a pas compté, aussi légère qu'une plume.

Allait t'elle l'attraper ?

Une fourrure si clair dans un tel paysage ...

Ottawa avait encore à apprendre. 

La proie lui fila entre les pattes.

La louve se dirigea donc vers un petit bois au loin.

Cacher du soleil, peut être qu'avec un peu d'aide de bruyère, elle pourrait enfin remplir son ventre.. enfin.. à moitier.

Dans un cas d'échec, Ottawa devra se resoudre à masquer son pelage nuancé de blanc en allant le salir dans une coin de boue..

Lancé de dé

Lancer de dés

Ottawa avançait, le ventre gargouillant.

Elle n'avait rien trouvée depuis un certaine temps et commençait à avoir faim.

La femelle, leva la truffe et huma l'air en cherchant une proie.

Elle se mit donc à trottiner en direction d'un trajet quelconque.

Lancé de dés

Jour IV

Le vent soufflait fort et vint chatouiller la truffe de la louve.

Une odeur, la réveilla alors, les yeux cherchant d'où elle pouvait provenir.

Elle se mit alors debout, prête à courir. 

Elle suivit donc la piste, l'estomac gargouillant.

Le vent était fort et avait amenée une odeur appétissante de très loin.

C'est donc à ce moment la qu'Ottawa s'arrêta.

Cette odeur si particulière et qui mettait l'eau à la bouche venait d'ici.

Elle se trouvait derrière des barrières et entourée d'humain.

La femelle n'avait perçu leur odeur tant celle de la nourriture chaude l'avait attirée.

Trop frêle et fatiguée; elle nu pas le courage de s'y aventurer et repartie une nouvelle fois, bredouille.

Elle devait manger. La femelle aux poils clairs ne devait pas abandonner.

Elle devait se nourrire. Ottawa perdait à vu d'oeil sa musculature qui n'avait presque jamais eu l'occasion de se développer à cause de son faible apport en protéine.

C'était aujourd'hui ou jamais.

La louve se mit donc en piste, déterminé à trouver, ne serait-ce qu'un souriceau à ce mettre sous les crocs.

Ottawa devait trouver une solution. Maintenant que la Lune avait englober le monde depuis plusieurs semaines, la végétation mourrait. Le gibier n'avait donc plus de quoi ce nourrir mise à part de racine. La louve se dirigea donc vers les endroits les plus peuplés d'arbuste et de fougère encore debout. 

Elle n'ont plus ne pouvait plus s'aider de la verdure pour se cacher.

Elle allait devoir faire vite.

Ottawa se mit donc en route, trottinant toute la journée; à la recherche de ce qui pourrait lui redonner courage.

Elle courait sans s'arrêter, pendant des kilomètres surement.

Oui les loups sont connus pour être des animaux endurants; mais Ottawa était seule, affamée et fatiguée.

Arriva un moment où elle cessa enfin. L'atmosphère était un peu plus différente ici; la louve huma l'air, levant sa truffe vers le ciel.

Elle se prépara donc à ce faire la plus discrète possible. Pas à pas, griffe par griffe; elle se déplaçait d'une légèreté qui faisait a peine trembler les feuilles.

Enfin, après tant de chemin, la femelle perçu une odeur.

Un lapin ! C'était un lapin ! Ottawa se lécha les babines, et respira un grand coup. Elle ne devait pas rater. Elle n'avait pas le droit à l'erreur.

Elle continua donc sa marche en direction de sa proie; espérant que dans l'obscurité, sont pelage ne la trahisse pas.

Elle était à quelque mètres seulement quand le rongeur se redressa, paniqua et partit en détallant. Ottawa fit de même, elle bondit et se mit à le courser.

Puisant dans ces dernières forces, la femelle accéléra de plus belle et vient faucher la pauvre bête.

Celle si roula part terre et perdit la vie en un instant lorsque la louve vint faire claquer ses crocs sur sa nuque.

Enfin... tremblante sur ses pattes, Ottawa tendit l'oreille. Aucun bruit ? Elle décontracta ses muscles et sans chercher quelconque position agréable, ce mit à dévorer sa proie.

Ottawa avait mal de partout ce matin.

Après avoir coursé son lapin, elle était fatiguée.

Pourtant, comme toujours, elle devait trouver la force de se lever pour trouver du gibier.

 Fatiguée par ses journées répétitives, la femelle se dirigea vers un chemin quelconque, la queue traînant au sol.

Son pelage auparavant soyeux était emmêlé. Ottawa faisait peur à voir; elle n'était pu la louve joyeuse, sur d'elle

Tout espoir l'avait quittée.

Marchant un bon bout de temps, Ottawa perçu une odeur... Se relevant la tête; elle se dirigea vers celle ci.

Puis une fois arrivé sur les lieux, sa déception fut grande. 

Un tas d'os, qui venait surement d'être déguster, traînait là.

Ottawa avait seulement repérer l'odeur du sang sur l'écorce d'un arbre.

Soupirant, elle continue alors son chemin, sans vraiment chercher; juste en espérant.

Ses deux oreilles se pointèrent alors en avant. Même si elle n'était pas des plus alléchante, elle sentie une odeur.

Avec un regain d'espoir, la femelle accéléra le pas avant de tomber sur... un oiseau.... blessé.

Sans le raté, elle bondit dessus et n'eu pas à utiliser beaucoup de force pour l'achever.

Elle se mit aussitôt à planter ses crocs dans la chair tendre.

Cette sensation lui paraissait juste incroyable